Passer au contenu principal

Les tables rondes sont des discussions publiques, dirigées par un animateur, qui réunissent des experts et diverses personnes ayant des connaissances utiles et qui peuvent faire ressortir des informations sur des questions pertinentes.

Qu’est-ce qu’une table ronde?

Les tables rondes de la Commission seront l’occasion d’en apprendre davantage sur le pourquoi et le comment de divers aspects des événements qui ont causé des pertes massives. Nous nous attendons à ce que ces échanges non conflictuels nous permettent d’apprendre de nouvelles informations de personnes qui ont du savoir et de l’expérience à partager. Vous trouverez les dates des tables rondes dans le calendrier.

Recherche existante et articles universitaires

La Commission a recueilli des travaux de recherche et des articles savants qui traitent du thème de chacune des tables rondes. Ces documents seront communiqués au préalable aux participants et aux membres des tables rondes. Ils appuieront la compréhension qu’a la Commission des questions qui concernent son mandat et compléteront les échanges de la table ronde. Les règles sur le droit d’auteur empêchent la Commission de publier des articles directement sur son site Web, mais nous avons toutefois fourni des liens vers les articles qui sont déjà en ligne. Il se pourrait que vous ayez besoin d’un abonnement pour y accéder.

Les documents liés aux tables rondes sont accessibles à partir de la page Recherche et rapports commandés.

  • Objets liés aux policiers et personnes se faisant passer pour un policier
    27 avril 2022

    La table ronde jette les bases d’une conversation dans la phase 3 sur la meilleure façon de réglementer l’accès aux uniformes et à l’équipement policiers afin de trouver un équilibre entre les valeurs et les intérêts concurrents. Les thèmes centraux suivants sont abordés :

    • L’importance culturelle des uniformes et de l’équipement des policiers et le rôle que jouent les symboles policiers dans les relations avec le public et la collectivité, y compris les collectionneurs d’objets liés aux services policiers.
    • L’importance culturelle des uniformes et de l’équipement pour les policiers (et policiers à la retraite), et possession d’équipement policier à des fins personnelles par les policiers (et policiers à la retraite).
    • Le problème des personnes se faisant passer pour des policiers – l’ampleur de ce problème au Canada et les répercussions de celui-ci sur la confiance à l’égard des services de police.
    Parmi les participants :
    • Phil Bailey : Membre retraité du service de police d’Edmonton, qui a commencé sa carrière de 40 ans à l’Académie de police de l’Atlantique et au service de police de New Glasgow. Il collectionne les objets liés à la police, particulièrement les insignes et écussons, principalement du Canada atlantique, et possède un site Web sur ce passe-temps (en anglais seulement).
    • Brian Carter : Représentant des anciens de la GRC de la Nouvelle‑Écosse, qui a le statut de participant de la phase 2 des activités de la Commission des pertes massives.
    • Julia Cecchetto : Ancienne cheffe des services de police municipale de Kentville et ancienne présidente de l’association des chefs de police de la Nouvelle‑Écosse.
    • Meaghan Daniel : Avocate et « universitaire occasionnelle », dont les travaux sont axés sur la pratique juridique en matière de justice sociale, sur les diverses formes de la violence de l’État, les droits civils et la désobéissance civile, et les traditions juridiques autochtones.
    • Ian Loader : Membre du Conseil consultatif sur la recherche de la Commission et professeur de criminologie à l’Université d’Oxford. Parmi les sujets abordés dans ses travaux, notons l’importance culturelle de l’iconographie policière et des façons dont les services de police utilisent les symboles et objets pour cultiver activement des relations positives avec les collectivités qu’ils servent.

    Watch the Webcast

    27 avr. 2022 09 h 30 16 h 30 - Table ronde: Accessoires associés aux services de police et personnes se faisant passer pour des policiers.

  • Communications publiques en cas de situation d’urgence, y compris la diffusion d’alertes au public
    12 mai 2022

    Les tables rondes jettent les bases d’une conversation dans la phase 3 à propos des recommandations possibles concernant la conception, la mise en œuvre et l’utilisation adéquate des systèmes d’alerte au public, notamment les considérations en matière d’accessibilité et d’équité.

    Table ronde 1 : Conception et mise en œuvre des systèmes

    Les thèmes centraux suivants sont abordés :

    • Principes de conception des systèmes, y compris la participation des intervenants pour les systèmes d’alerte comme Alert Ready.
    • Gouvernance et utilisation des systèmes d’alerte au public, y compris les questions d’accès et d’utilisation de ceux-ci.
    • Rôle de la formation et de l’éducation publique dans la conception et la mise en œuvre efficaces de systèmes d’alerte au public.
    Parmi les participants :
    • Michael Hallowes : Conseiller stratégique indépendant de gouvernements en matière de conception, d’exécution, de mise en œuvre et d’amélioration continue des systèmes d’alerte au public. Il s’appuie sur ses 30 ans d’expérience dans les services policiers de Londres puis comme commissaire aux services d’urgence de l’État de Victoria, en Australie, et de directeur national du programme national d’alerte en cas d’urgence de l’Australie.
    • Jennifer Jesty : Première Autochtone à devenir membre de l’Association des pompiers de la Nouvelle‑Écosse, et seule Autochtone ambulancière (soins avancés) de la province. Elle travaille actuellement comme gestionnaire de la planification d’urgence pour l’Union of Nova Scotia Mi'kmaq, conseil tribal qui aide les cinq communautés des Premières Nations du Cap‑Breton à combler leurs besoins. Elle a mis au point le système d’alerte en cas d’urgence Unama’ki.
    • Paul Mason : Directeur général du bureau provincial de gestion des urgences et du bureau du commissaire aux incendies de la Nouvelle‑Écosse, il a agi comme représentant provincial au conseil de gouvernement sur les systèmes d’alerte au public.
    • Cheryl McNeil : Membre civile du service de police de Toronto pendant plus de 35 ans. Elle a agi pendant 20 ans comme agente de communication, où elle a bâti les fondations de ses efforts ultérieurs de soutien aux cadres supérieurs des services de police et des partenaires de l’ensemble de la région de Toronto en ce qui concerne l’interopérabilité des communications et la gestion des problèmes des premiers répondants en matière de gestion des urgences.
    • Tim Trytten : Consultant en matière d’alerte au public en cas d’urgence, ancien directeur du programme de l’Alberta Emergency Alert (AEA) et chef de file dévoué dans le domaine des alertes au public. À titre de dirigeant de l’AEA, il était responsable de tous les aspects du système d’alerte en cas d’urgence provincial le plus ancien au pays. L’AEA couvre l’ensemble de la province et s’appuie sur plusieurs moyens de communiquer avec le public en cas d’urgence : télévision, radio, application mobile, Facebook, Twitter et autres méthodes novatrices.

    Table ronde 2 : Planification en matière d’accessibilité et d’équité

    Les thèmes centraux suivants sont abordés :

    • Facteur de planification et de mise en œuvre concernant les différences en matière d’accès aux téléphones et à la couverture cellulaires en région éloignée et dans les populations du pays.
    • Communication des alertes dans les deux langues officielles et dans d’autres langues, selon le public ciblé, et des avertissements adaptés sur le plan culturel en fonction du public ciblé.
    • Utilisation des systèmes d’alerte au public et tendances en matière de stigmatisation et de marginalisation, par exemple en ce qui concerne les communautés racialisées.
    Parmi les participants :
    • Archy Beals : Militant communautaire qui est né et a grandi à North Preston (Nouvelle‑Écosse). Il est titulaire d’un baccalauréat en sciences politiques de l’Université Dalhousie, d’un diplôme en éducation du Collège communautaire de la Nouvelle‑Écosse et d’une maîtrise en éducation avec concentration en leadership afrocentrique (programme d’études Apprentissage continu) de l’Université Mount Saint Vincent (Nouvelle‑Écosse), obtenue en 2010. Il travaille au Collège communautaire de la Nouvelle‑Écosse depuis 27 ans comme conseiller aux étudiants et aide aux Afro-Canadiens. Il a été élu représentant africain de la Nouvelle‑Écosse au sein du Conseil scolaire de Halifax et est titulaire d’une nomination ministérielle au conseil consultatif provincial sur l’éducation, où il exerce son deuxième mandat de deux ans.
    • Trishe Colman : Coordonnatrice de la sécurité des aînés au programme de sécurité des aînés du comté de Cumberland, une organisation offrant des services en matière de sécurité, d’information et de référence axés sur la prestation directe de services aux aînés, comme des visites à domicile et de nombreuses présentations ou séances d’éducation publiques sur un vaste éventail de sujets. Elle interagit avec de nombreux clients par téléphone et dans la collectivité.
    • Ian Douglas : Membre d’une équipe hautement compétente d’analystes de recherche en TI au sein du Groupe d’analyse de l’avenir de la technologie du Commissariat à la protection de la vie privée. Il possède plus de 40 ans d’expérience en sécurité des TI, protection de la vie privée, analyse de données, recherche, infrastructure, base de données et développement logiciel.
    • Jennifer Jesty : Membre de la table ronde sur la conception et la mise en œuvre des systèmes. Voir sa biographie ci-devant.
    • Gregory Smolynec : Commissaire adjoint, Politiques et promotion, au Commissariat à la protection de la vie privée du Canada. Il dirige l’équipe de Politiques et promotion dans l’élaboration et la diffusion d’informations et de lignes directrices à la fois générales et pratiques, et dans la formulation de conseils sur des initiatives particulières. Avant d’être nommé à ce poste, il a agi comme directeur général, Initiatives stratégiques, à l’État-major interarmées stratégique au quartier général de la Défense nationale. À ce titre, il a dirigé la fonction de perspective stratégique pour les Forces armées canadiennes. M. Smolynec a commencé sa carrière au ministère de la Défense nationale, comme analyste stratégique à Recherche et développement pour la défense Canada. Il a travaillé dans plusieurs organisations au sein de la Défense nationale, comme analyste, et a occupé une série de postes de direction aux responsabilités croissantes dans la fonction publique. Il est titulaire d’un baccalauréat ès arts en histoire de l’Université McGill, d’une maîtrise ès arts en études russes et est-européennes de l’Université Carleton et d’un doctorat en histoire de l’université Duke.
    • Raymond Théberge : Commissaire aux langues officielles du Canada depuis le 29 janvier 2018. Il a auparavant occupé le poste de président et vice-chancelier de l’Université de Moncton. Il possède une vaste expérience en matière de communautés de langue officielle en situation minoritaire et dans le milieu universitaire. Il est titulaire d’un doctorat en linguistique de l’Université McGill et d’une maîtrise en linguistique appliquée de l’Université d’Ottawa.

    Watch the Webcast

    12 mai 2022 09 h 30 16 h 30 - Table ronde

  • Préparation aux incidents critiques et intervention en cas d’incident critique
    1 et 2 juin 2022

    Table ronde 1 : Préparation aux incidents critiques

    Les thèmes centraux suivants sont abordés :

    • Planification des interventions en cas d’incident critique, y compris la coordination, les ressources et la préparation en cas d’urgence
    • Rôle de l’apprentissage et de l’adaptation au sein des organisations
    • Leçons tirées des examens antérieurs d’interventions lors d’incidents critiques
    Participants :
    • Hunter Martaindale, Ph. D. : M. Martaindale est directeur de la recherche au Advanced Law Enforcement Rapid Response Training (ALERRT) Center de l’Université d’État du Texas. Dans le cadre de ses fonctions, M. Hunter supervise les recherches du Centre sur les interventions en cas d’attaque active, les pratiques et la formation de la police, le recours à la force, la prise de décisions et l’incidence du stress sur le rendement.
    • Kimmo Himberg, Ph. D. : M. Himberg a pris sa retraite du Collège universitaire policier à la fin de 2021 où il a été recteur, après avoir été membre des forces policières de la Finlande pendant plus de 30 ans. Il est d’abord un spécialiste de sciences naturelles. Toutefois, il est également titulaire d’un certificat d’études supérieures en gestion de la justice pénale de l’Université de Birmingham, au Royaume-Uni. Il a fourni des services d’expert à plusieurs organisations internationales d’application de la loi, notamment Interpol, l’ONUDC, le CEPOL, et l’ENFSI.
    • Le surintendant Wallace Gossen : M. Gossen travaille au Service de police régional de York depuis 32 ans. Il est actuellement responsable du commandement opérationnel. Il a fait partie de l’Unité d’intervention en cas d’urgence pendant 24 ans. Au fil des ans, il a été instructeur, sergent, commandant tactique et commandant des interventions critiques. Il est président du Comité de préparation aux situations d’urgence de l’Association des chefs de police de l’Ontario et vice-président de l’Association canadienne des commandants des interventions critiques.
    • Bjørn Ivar Kruke, Ph. D. : M. Kruke est professeur de la gestion du risque et de la sécurité sociétale à la Faculté des sciences et de la technologie du Département de la sécurité, de l’économie et de la planification de l’Université de Stavanger, en Norvège. Il occupe un poste de professeur à temps partiel dans le domaine de la préparation et de l’intervention en cas d’incidents dans l’Arctique, à Svalbard, en Norvège. Il possède 16 ans d’expérience dans des postes à l’échelle nationale et internationale au sein de l’armée norvégienne et de l’OTAN, y compris à l’académie des officiers.
    • Kerry Murray-Bates : Mme Murray-Bates s’est d’abord jointe au Service de police de Toronto en tant qu’opératrice aux communications. Au cours des 30 dernières années, elle a gravi les échelons et est maintenant gestionnaire des services des communications. Elle a auparavant passé cinq ans dans la Marine royale canadienne et fait des études en administration et gestion des affaires. Depuis, elle a acquis de nombreuses connaissances en matière d’intervention en cas d’événement extrême, de planification d’événements et de gestion du changement.

    Table ronde 2 : Intervention en cas d’incident critique : les civils, le 911 et les premiers intervenants

    Les thèmes centraux suivants sont abordés :

    • Les civils en tant que premiers intervenants et principaux informateurs lors d’incidents causant des pertes massives
    • Rôle des personnes qui répondent aux appels au 911 et des répartiteurs lors d’incidents causant des pertes massives
    • Policiers aux services généraux : formation et techniques d’intervention immédiate lors d’incidents causant des pertes massives
    Participants :
    • Hunter Martaindale, Ph. D. : Voir la biographie ci-dessus.
    • Bjørn Ivar Kruke, Ph. D. : Voir la biographie ci-dessus.
    • Kerry Murray-Bates : Voir la biographie ci-dessus.
    • Paul Taylor, Ph. D. : M. Taylor est professeur adjoint à l’École d’affaires publiques de l’Université du Colorado à Denver. Ses travaux de recherche sont axés sur la prise de décisions, les facteurs humains et la sécurité du système dans le contexte des interactions des forces de l’ordre avec le public. Avant d’entamer sa carrière universitaire, il a été policier pendant plus de dix ans.

    Watch the Webcast

    1 juin 2022 09 h 30 16 h 30 - Tables rondes, rapports commandés
    2 juin 2022 09 h 30 16 h 30 - Tables rondes, rapports commandés

  • Communications en situation d’urgence (au sein de la GRC et entre les organisations chargées de l’intervention) et interopérabilité entre les organisations
    23 juin 2022

    Les thèmes centraux suivants sont abordés :
    • Communications au sein des organisations
    • Communications entre les organisations
    • Promotion de l’interopérabilité et de la collaboration
    Participants :
      • Todd Brown, directeur des initiatives stratégiques, Sécurité publique et communications sur le terrain, province de la Nouvelle-Écosse
      • Terry Canning, consultant principal, Maricomm Consulting Ltd.
      • Hayley Crichton, directrice générale, Division de la sécurité publique, ministère de la Justice, Nouvelle-Écosse
      • Chris Davis, président et responsable de la sécurité et de la gestion des urgences, The Lansdowne Consulting Group
      • Darryl Macdonald, chef, Division L, Station de transmissions opérationnelles
      • William Moore, dirigeant du projet sur la sécurité publique, Municipalité régionale d’Halifax
      • Dwayne Pike, chef, Service de police d’Amherst
      • Lance Valcour, inspecteur à la retraite, Service de police d’Ottawa

    Watch the Webcast

    23 juin 2022 09 h 30 16 h 30 - Communication et soutien après incident

  • Communications et soutien après un incident
    28 juin 2022

    Les thèmes centraux suivants sont abordés :
    • Besoins immédiats ainsi qu’à court et à long terme des personnes touchées par un incident causant des pertes massives, en particulier les besoins des familles des victimes et des membres des collectivités touchés de près par les événements
    • Pratiques exemplaires permettant de répondre à ces besoins
    • Modèles qui favorisent le deuil, la guérison et la résilience
    Participants :
    • Dre Grete Dyb, professeure associée, Institut de médecine clinique, Université d’Oslo; co-auteure du rapport d’expertise « Survivors and the Aftermath of the Terrorist Attack on Utøya Island, Norway » [en anglais seulement]. Dre Gyb a mené des études empiriques approfondies sur les répercussions longitudinales de la tuerie survenue en 2011 en Norvège. Elle se spécialise dans les traumatismes, les catastrophes et les migrations forcées.
    • Jaclyn Schildkraut, Ph. D., professeure agrégée, justice pénale, Université d’État de New York à Oswego; auteure du rapport d’expertise « Supporting Survivors and Communities after Mass Shootings » [en anglais seulement]. Mme Schildkraut est titulaire d’un doctorat en justice pénale de l’Université d’État du Texas à San Marcos, au Texas. Experte nationale en matière de fusillades causant des pertes massives, Mme Schildkraut a mené des recherches qui ont fait l’objet d’articles dans des médias locaux, nationaux et internationaux.
    • Levent Altan, directeur général, Victim Support Europe. M. Altan a transformé l’organisme en un réseau international d’organismes d’aide aux victimes qui mène des initiatives en matière de défense des intérêts, de politiques et de renforcement des capacités pour toutes les victimes de crimes.
    • Mary Fetchet, présidente et directrice générale, Voices Center for Resilience. Mme Fetchet a fondé cet organisme à la suite du décès de son fils de 24 ans le 11 septembre 2001. Diplômée de l’École de service social de l’Université Columbia, elle possède 29 années d’expérience en tant que travailleuse sociale clinique, années qui ont influencé l’approche novatrice de VOICES à l’égard de la prestation de soutien à long terme aux familles des victimes, aux intervenants et aux survivants, et de la commémoration des vies perdues de manière significative.
    • Serena Lewis, ancienne coordonnatrice de la région du Nord et consultante provinciale en matière de deuil. Mme Lewis est travailleuse sociale autorisée titulaire d’un baccalauréat et d’une maîtrise en travail social. Depuis qu’elle a terminé son dernier mandat, elle continue à travailler comme consultante auprès d’équipes et de groupes qui soutiennent la sensibilisation à la mort et au deuil ainsi que la sécurité psychologique. Elle vit et travaille sur le territoire non cédé des Mi’kmaq où se trouve Great Village.
    • Dre Megan McElheran, chef de la direction, Wayfound Mental Health Group, et psychologue clinicienne. Dans le cadre de ses travaux, Mme McElheran, travaille exclusivement avec des militaires et du personnel de la sécurité publique, y compris des membres de la Gendarmerie royale du Canada, des agents de police municipaux, des pompiers, des agents correctionnels, du personnel médical et d’autres personnes touchées directement ou indirectement par des événements traumatiques.
    • Dre Terry Mitchell, psychologue clinicienne et communautaire. Mme Mitchell a été chercheuse principale dans le cadre d’une étude sur les répercussions de la catastrophe du vol 111 de Swissair en 1998 sur les premiers répondants volontaires et les collectivités de la région. Elle est professeure émérite à l’Université Wilfrid-Laurier et travaille maintenant comme psychologue clinicienne en cabinet privé, à l’Île-du-Prince-Édouard.

    Watch the Webcast

    28 juin 2022 09 h 30 16 h 30 - Communication et soutien après incident

  • Services de police et sécurité communautaire en milieu rural
    30 juin 2022

    Table ronde 1 : Besoins des premiers intervenants après des pertes massives

    Les thèmes centraux suivants sont abordés :

    • Besoins immédiats ainsi qu’à court et à long terme des premiers et seconds intervenants exposés à des situations traumatiques en raison de leur emploi
    • Pratiques exemplaires permettant de répondre à ces besoins
    • Modèles qui fournissent du soutien et favorisent la guérison et la résilience
    Participants :
    • Arija Birze, Ph. D., associée de recherche principale, Institute for Better Health, Trillium Health Partners. Ses travaux postdoctoraux, effectués à la Faculté de travail social Factor-Inwentash de l’Université de Toronto, portent sur les effets traumatiques des preuves vidéo violentes chez les professionnels de la justice pénale. Son doctorat, obtenu à l’École de santé publique Dalla Lana de l’Université de Toronto, portait sur le genre et le travail en tant que déterminants sociaux de la santé, et plus particulièrement sur le stress au travail et les expositions traumatiques chez les agents de communication de la police, notamment les préposés aux appels au 911 et les répartiteurs.
    • Robin Campbell, candidate au doctorat à l’Université Dalhousie dont les recherches portent sur la santé mentale des pompiers volontaires dans les régions rurales de la Nouvelle-Écosse. Mme Campbell était auparavant pompière volontaire au sein des services incendie de Wolfville et de Greenwich. Elle est professeure associée à l’Université Acadia, chercheuse associée chez FIREWELL et réserviste dans les Forces armées canadiennes.
    • Julie MacMillan-Devlin, Ph. D., ancienne agente d’évaluation de programme de la clinique pour traumatismes liés au stress opérationnel de Fredericton, au Nouveau-Brunswick, et gestionnaire des services psychologiques de la Police provinciale de l’Ontario.
    • Mary Fetchet, présidente et directrice générale, Voices Center for Resilience. Mme Fetchet a fondé cet organisme à la suite du décès de son fils de 24 ans le 11 septembre 2001. Diplômée de l’École de service social de l’Université Columbia, elle possède 29 ans d’expérience en tant que travailleuse sociale clinique, ce qui a influencé l’approche novatrice de VOICES, qui consiste à offrir un soutien à long terme aux familles des victimes, aux intervenants et aux survivants, et à commémorer les vies perdues de manière significative.
    • Dre Alexandra Heber, professeure agrégée, Département de psychiatrie et de neurosciences du comportement, Université McMaster. Dre Heber possède plus de 35 ans d’expérience dans le domaine de la santé mentale. Après avoir travaillé pendant dix ans avec des personnes séropositives et avoir dirigé une équipe de suivi intensif dans la communauté à Toronto, elle s’est enrôlée dans les Forces armées canadiennes en 2006; elle s’est rendue en Afghanistan en 2009-2010. En 2016, elle est devenue la première psychiatre en chef d’Anciens Combattants Canada.
    • Dre Megan McElheran, directrice générale et psychologue clinicienne en chef, Wayfound Mental Health Group. Dans le cadre de ses travaux, Mme McElheran, travaille exclusivement avec des militaires et du personnel de la sécurité publique, y compris des membres de la GRC, des agents de police municipaux, des pompiers, des agents correctionnels, du personnel médical et d’autres personnes touchées directement ou indirectement par des événements traumatiques.
    • Deborah Norris, Ph. D., professeure, Département d’études familiales et de gérontologie, Université Mount Saint Vincent. Forte de son expérience dans le domaine des sciences de la famille, des théories critiques et de la méthodologie qualitative, elle donne des cours sur les relations familiales, la violence familiale et les méthodes de recherche. Le programme de recherche de Mme Norris est axé sur les liens bidirectionnels entre les traumatismes liés au stress opérationnel ainsi que la santé mentale et le bien-être des familles des militaires et vétérans et les familles du personnel de sécurité publique.

    Table ronde 2 : Collectivités rurales, services de police et criminalité

    Les thèmes centraux suivants sont abordés :

    • Criminalité dans les collectivités rurales, y compris les taux de criminalité et la nature des crimes commis en région rurale
    • Armes à feu dans les collectivités rurales, en particulier les attitudes envers la possession et l’utilisation de celles-ci
    • Services de police dans les collectivités rurales, y compris les défis uniques qui y sont associés, ainsi que les valeurs fondamentales et la prestation de services de police communautaires
    Participants :
    • Karen Foster, Ph. D., professeure agrégée de sociologie, Département de sociologie et d’anthropologie sociale, Université Dalhousie. Mme Foster est titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur le développement rural durable pour le Canada atlantique. Ses travaux de recherche, soutenus par le Rural Futures Research Centre, sont axés sur l’économie et la société rurales, et comprennent des études actives sur des sujets comme la relève entrepreneuriale en région rurale, les défis réglementaires en milieu rural et la façon dont les activités consacrées aux soins et la vie professionnelle des familles en région rurale sont interreliées.
    • Jane McMillan, Ph. D., directrice, Département d’Anthropologie, Université St. Francis Xavier. Mme McMillan est l’auteure du livre primé Truth and Conviction : Donald Marshall Jr. and the Mi’kmaw Quest for Justice. Elle mène des recherches communautaires avec les Premières Nations sur les services de police, la justice autochtone, le respect des droits issus de traités et la gestion des ressources.
    • Anna Souhami, Ph. D., chargée de cours principale en criminologie et chef du Département de criminologie, École de droit de l’Université d’Édimbourg. Mme Souhami est ethnographe. Elle se spécialise dans les services de police et les relations entre la police et les collectivités. Elle mène actuellement une étude approfondie des collectivités et des services de police ruraux dans les îles éloignées du nord de l’Écosse.
    • Rose Ricciardelli, Ph. D., professeure, Département de sociologie, Université Memorial, et directrice scientifique associée, Institut canadien de recherche et de traitement en sécurité publique. Les recherches de Mme Ricciardelli portent sur l’expérience des agents de police en région rurale, notamment les risques et les dangers auxquels ils sont exposés en raison de leur profession et du contexte rural, ainsi que les expériences des collectivités rurales relativement aux services de police qui les servent.
    • Professeur Rick Ruddell, titulaire de la chaire d’études policières de la Law Foundation of Saskatchewan, Université de Regina. Diplômé du programme de doctorat en criminologie et justice pénale de l’Université du Missouri – St. Louis, M. Ruddell a axé ses recherches sur les services de police, les politiques de justice pénale et la justice pour les jeunes.
    • Signa Daum Shanks, Ph. D., professeure agrégée, Université d’Ottawa. Mme Shanks est membre de l’Association du Barreau autochtone et siège au conseil d’administration de l’Association du Barreau de l’Ontario. En 2018, elle a mis sur pied un groupe de réflexion éphémère sur le procès criminel de Gerald Stanley en Saskatchewan, qui a examiné le rôle du droit des biens, de la discrimination à l’égard des peuples autochtones, des services de police en milieu rural et des connaissances de base des membres de la collectivité sur le système juridique.

    Watch the Webcast

    30 juin 2022 09 h 30 16 h 30 - Communication et soutien après incident

  • La ruralité et le bien-être des collectivités
    6 juillet 2022

    Les thèmes centraux suivants sont abordés :
    • Culture et attitudes caractéristiques de la vie rurale en Nouvelle-Écosse
    • Prestation de services limitée et inégale dans les zones rurales
    • Santé et sécurité des personnes travaillant dans des communautés rurales et façon dont la ruralité influe sur leur vie professionnelle
    Participants :
    • Mme Robin Campbell, doctorante à l’Université Dalhousie menant des travaux de recherche centrés sur la santé mentale des pompiers volontaires en Nouvelle-Écosse rurale. Mme Campbell est une ancienne pompière volontaire des services d’incendie de Wolfville et de Greenwich. Elle est aussi professeure associée à l’Université Acadia, chercheuse collaboratrice du programme FIREWELL et réserviste des Forces armées canadiennes.
    • Mme Madonna Doucette, directrice, Youth Project. Mme Doucette est une organisatrice communautaire du Cap-Breton dont l’action est profondément ancrée dans le milieu des organismes sans but lucratif de la municipalité régionale du Cap-Breton. Enseignante queer en milieu rural depuis 12 ans, elle se désigne elle-même comme une « homosexuelle professionnelle ». Elle a récemment été nommée directrice du Youth Project. Sous sa direction, le Youth Project a inauguré en 2022 un nouveau centre des jeunes destiné aux jeunes 2ELGBTQ+ et à leurs alliés au centre-ville de Sydney.
    • Karen Foster, Ph. D., professeure agrégée de sociologie, Département de sociologie et d’anthropologie sociale, Université Dalhousie. Mme Foster est titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur le développement rural durable pour le Canada atlantique. Ses travaux, soutenus par le Rural Futures Research Centre, sont centrés sur l’économie et la société rurales. Elle mène actuellement des recherches sur des thèmes comme la succession professionnelle dans les entreprises rurales, les enjeux réglementaires touchant le milieu rural, la production alimentaire locale et les rapports entre obligations familiales et professionnelles dans les familles rurales.
    • Lesley Frank, Ph. D., professeure à l’Université Acadia et chercheuse spécialisée dans la pauvreté des familles et des enfants, l’insécurité alimentaire, les inégalités en matière de santé, l’assistance sociale et les politiques sociales. Mme Frank rédige depuis plus de 20 ans, seule ou avec d’autres, le Child and Family Poverty Report Card, un bilan de la pauvreté des enfants et des familles. Avant d’entamer sa carrière universitaire, elle a consacré plusieurs années à fournir des ressources et du soutien aux familles néo-écossaises à faible revenu vivant en milieu rural.
    • Marilyn MacDonald, Ph. D., professeure à l’École des sciences infirmières de l’Université Dalhousie, directrice du Centre d’excellence JBI. Mme Macdonald mène un programme de recherche centré sur la synthèse des connaissances liées aux personnes âgées. Elle possède de l’expérience tant dans la pratique des soins à domicile que dans la recherche sur le sujet.

    Watch the Webcast

    6 juill. 2022 09 h 30 16 h 30 - Le bien-être des communautés rurales

  • Prévoir et prévenir les événements causant des pertes massives
    14 juillet 2022

    Table ronde 1 : Prévoir et prévenir les événements causant des pertes massives

    Les thèmes centraux suivants sont abordés :

    • Est-il possible de prévoir les événements causant des pertes massives et existe-t-il des modèles d’évaluation des risques qui soient efficaces?
    • Existe-t-il des stratégies d’intervention précoce et de prévention, compte tenu de l’état du savoir sur les auteurs de crimes causant des pertes massives?
    • Que peuvent faire les institutions et les habitants du Canada pour prévenir de tels événements dans le futur, dans toute la mesure du possible?
    Participants :
    • Professeur Benjamin Berger : Professeur et titulaire de la chaire de recherche sur le pluralisme et le droit public, Faculté de droit Osgoode Hall, Université York. M. Berger a été technicien en droit auprès de l’ancienne juge en chef de la Cour suprême du Canada, la très honorable Beverley McLachlin. Il possède un doctorat en sciences juridiques et une maîtrise en droit de l’Université Yale, où il a été boursier Fulbright. Il est aussi membre de la Société royale du Canada. Sa recherche et son enseignement portent sur les aspects juridiques et théoriques du droit pénal et constitutionnel, le droit de la preuve, et l’intersection du droit et de la religion. Il a produit des écrits sur les enjeux de la maladie mentale et de la responsabilité criminelle.
    • Myrna Lashley, Ph. D. : Professeure agrégée, Département de psychiatrie, Université McGill. Mme Lashley est une autorité reconnue partout dans le monde dans le domaine de la psychologie culturelle pour ce qui a trait à l’aspect clinique, à l’enseignement et à la recherche. De plus, elle conseille à titre d’experte diverses institutions, dont le système de justice pour les jeunes. De 2008 à 2017, elle a présidé la Table ronde transculturelle sur la sécurité, un comité qui conseille le gouvernement fédéral sur des questions touchant le terrorisme.
    • Professeur Nikolas Rose : Ancien professeur de sociologie et directeur fondateur, Département de santé mondiale et de médecine sociale, King’s College, Londres. M. Rose est cofondateur et ancien codirecteur du Centre d’études sur la société et la santé mentale du Conseil de recherche économique et sociale de King’s College, le premier grand centre de recherche du Royaume-Uni à s’intéresser aux dimensions sociales de la détresse psychologique. À l’heure actuelle, ses travaux de recherche portent sur le rôle des sciences de la vie et de la neuroscience dans l’évolution des conceptions de l’identité humaine, des concepts de normalité et de pathologie, et des façons de penser aux êtres humains et de les gouverner, tout particulièrement en ce qui a trait à la vie mentale et à la santé mentale
    • Professeur George Szmukler : Professeur émérite, psychiatrie et société, King’s College, Londres. Retraité, M. Szmukler pratiquait auparavant la psychiatrie générale en milieu communautaire. Il continue de s’intéresser de près au droit de la santé mentale et aux droits de la personne, surtout en ce qui concerne les interventions coercitives et les traitements non volontaires dans les soins en santé mentale, et le rôle et les limites de l’évaluation des risques dans la prévention du risque de se faire du mal à soi-même ou de faire du mal à d’autres chez les personnes souffrant de problèmes de santé mentale.
    • Robert S. Wright : Directeur général par intérim, African Nova Scotian Justice Institute. Au cours de ses 31 ans de carrière, M. Wright s’est intéressé à l’éducation, à la protection de l’enfance, à la santé mentale dans le contexte judiciaire, aux traumatismes, à la violence sexuelle et à la compétence culturelle. À la fois clinicien, universitaire et administrateur, il a toujours combiné la pratique clinique, l’enseignement, la supervision de stagiaires et la défense de politiques sociales susceptibles d’apporter des changements systémiques durables. Dans le cadre de ses nombreuses activités bénévoles, il a fondé la Peoples' Counselling Clinic, une clinique de santé mentale sans but lucratif située à Halifax, en Nouvelle-Écosse.

    Table ronde 2 : Définitions, psychologie et sociologie – auteurs de crimes causant des pertes massives

    Les thèmes centraux suivants sont abordés :

    1. Comment définir les événements causant des pertes massives, débats concernant la définition et pourquoi cette définition est importante
    2. Portrait des auteurs de crimes causant des pertes massives, caractéristiques communes et rôle du genre sur les modèles de perpétration
    3. Stratégies d’intervention et de prévention précoces et rôle des expériences négatives vécues au cours de l’enfance dans la perpétration de la violence
    Participants :
    • Tristan Bridges : Professeur agrégé et vice-président, Département de sociologie, professeur affilié, Département d’études féministes, Université de la Californie à Santa Barbara. M. Bridges est actuellement rédacteur en chef adjoint de la revue Men and Masculinities. Il possède un doctorat en sociologie de l’Université de Virginie. Ses travaux de recherche concernent les nombreux aspects de l’évolution des identités de genre et des identités sexuelles, plus particulièrement en ce qui touche les inégalités et la violence.

    • Professeur David C. Hofmann : Professeur agrégé de sociologie, directeur du programme de criminologie et de justice pénale, Université du Nouveau-Brunswick. M. Hofmann est un expert renommé sur le plan national pour ce qui a trait à l’extrémisme et à la violence attribuables aux mouvements d’extrême droite. Il possède une riche expérience de la recherche financée sur le sujet menée en collaboration avec des partenaires gouvernementaux.

    • Angelique Jenney, Ph. D. : Professeure agrégée et titulaire de la chaire de recherche Wood’s Homes sur la santé mentale des enfants, Faculté de travail social, Université de Calgary. Mme Jenney assure depuis 25 ans des services d’intervention et de prévention dans les secteurs de la violence fondée sur le sexe, de la protection de l’enfance et de la santé mentale des enfants. Sa pratique et ses travaux de recherche axés sur la collectivité concernent les répercussions de la violence entre partenaires intimes sur les enfants et les familles, et notamment les interventions en milieu familial en cas de traumatismes de l’enfance, l’intervention des services de protection de l’enfance dans les situations de violence entre partenaires intimes et l’emploi de méthodes d’apprentissage réflexives par la simulation pour former tant les étudiants en travail social que les travailleurs en pratique.

    • Tara Leigh Tober : Chargée de cours, Département de sociologie, Université de la Californie à Santa Barbara. Mme Tober est spécialiste de la sociologie culturelle. Elle étudie les façons dont les personnes se sortent d’un passé difficile et d’événements pénibles.

    Watch the Webcast

    14 juill. 2022 09 h 30 16 h 30 - Violence : comprendre les attentats faisant un grand nombre de victimes et le rôle de la violence fondée sur le sexe et de la violence entre partenaires intimes

  • Exploration des liens entre les événements causant des pertes massives et la violence entre partenaires intimes, la violence fondée sur le sexe et la violence familiale
    18 juillet 2022

    Les thèmes centraux suivants sont abordés :
    • Lien entre les formes de comportements violents que l’on associe généralement à la sphère privée, comme la violence entre partenaires intimes et la violence fondée sur le sexe, et les événements causant des pertes massives, que l’on qualifie d’actes de violence « publique »
    • Comment l’abandon de la distinction entre les sphères privée et publique pourrait engendrer de nouvelles idées sur de potentielles stratégies de prévention et d’intervention nouvelles relativement aux événements causant des pertes massives
    • Recherche sur les causes et les facteurs sous-jacents qui expliquent la violence entre partenaires intimes, la violence fondée sur le sexe, la violence familiale et les événements causant des pertes massives, et pertinence de cette recherche sur l’établissement de politiques en la matière
    Participants :
    • Wendy Cukier, Ph. D. : Professeure, École de gestion Ted Rogers, Université métropolitaine de Toronto. Wendy Cukier supervise le programme d’études supérieures sur les politiques publiques, dans lequel elle donne également des cours. Avec Vic Sidel, ancien président de l’American Public Health Association, elle est co-autrice de l’ouvrage The Global Gun Epidemic: From Saturday Night Special’s to AK 47. Elle a aussi écrit une abondance d’articles, de rapports et de présentations sur divers aspects de la violence avec arme à feu. Elle a siégé à de nombreux comités d’experts et témoigné comme spécialiste dans des affaires touchant la violence, les blessures et la mort par arme à feu ainsi que la discrimination systémique. Elle est cofondatrice et présidente de la Coalition pour le contrôle des armes, un organisme soutenu par plus de 200 organisations, dont des groupes de victimes, des groupes de femmes et des organismes des secteurs de l’application de la loi, des soins de santé et des services communautaires. Mme Cukier possède un doctorat en sciences de la gestion, une maîtrise en administration des affaires, une maîtrise en arts et deux diplômes honorifiques. Elle a aussi reçu une foule de prix en reconnaissance des services qu’elle a rendus à la communauté.

    • Amanda Dale, Ph. D. : Activiste, juriste, consultante auprès des organismes sans but lucratif et ancienne directrice générale de la Clinique commémorative Barbra Schlifer. Mme Dale est surtout connue pour sa décennie comme directrice générale de la Clinique commémorative Barbra Schlifer, un centre unique au Canada qui offre de l’aide juridique, des conseils et des services d’interprétation aux victimes de violence fondée sur le sexe à Toronto. Elle possède 40 ans d’expérience dans des contextes municipaux, provinciaux, nationaux, internationaux, multiculturels, urbains et éloignés, et a joué un rôle de premier plan dans l’élaboration de services d’accès direct à la justice, des procès types, des contestations en vertu de la Charte et des processus d’appel, en plus de militer pour le respect des droits de la personne à l’étranger. Mme Dale a reçu en 2013 le Prix Femmes de mérite du YWCA pour la justice sociale. Elle possède un baccalauréat accompagné d’une majeure en sciences politiques et d’une majeure en études sur les femmes et le genre, une maîtrise en pensée sociale et politique de l’Université de Sussex, une maîtrise en droit international des droits de la personne de l’Université d’Oxford et un doctorat de la Faculté de droit Osgoode Hall.

    • Myrna Dawson, Ph. D. : Professeure de sociologie et titulaire de la chaire de recherche sur le leadership, Collège des sciences sociales et humaines appliquées, Université de Guelph. Mme Dawson est la fondatrice et directrice du Centre pour l’étude sur les réponses sociales et légales à la violence (CSSLRV; www.violenceresearch.ca) et de l’Observatoire canadien du féminicide pour la justice et la responsabilisation (OCFJR; www.femicideincanada.ca/fr). Elle a été titulaire pendant 10 ans (2008-2018) de la Chaire de recherche du Canada sur les politiques publiques en matière de justice pénale. Mme Dawson a consacré plus de deux décennies à la recherche sur les réponses sociales et légales à la violence, et plus particulièrement à la violence faite aux femmes et aux enfants, aux féminicides et aux filicides.

    • JaneMaree Maher, Ph. D. : Professeure, Centre des études sur les femmes et le genre (sociologie), et doyenne associée à la recherche des études supérieures, Faculté des arts, Université Monash. Mme Maher mène des recherches dans trois importants domaines des sciences sociales sur le genre : le travail rémunéré et non rémunéré, les structures liées à l’alimentation, à la garde et à la famille ainsi que la violence sexiste. Ses travaux récents sont axés sur l’intensification et la responsabilisation du rôle de mère dans les cas de violence liée à l’alimentation et de violence familiale.

    • Alison Marganski, Ph. D. : Professeure agrégée et directrice de la criminologie, Collège Le Moyne, Syracuse, État de New York (États-Unis). Mme Marganski réalise des travaux de recherche sur les recoupements entre le genre et la violence en se fondant sur des approches interdisciplinaires et intersectionnelles. Experte reconnue de par le monde, elle a publié des ouvrages sur divers sujets, dont la violence facilitée par la cybernétique et la technologie, la violence entre partenaires intimes, la violence sexuelle et les tueries. Elle a acquis de l’expérience auprès de personnes survivantes de la violence, de personnes qui ont commis des actes violents et de professionnels du milieu de la justice.

    • Jude McCulloch, Ph. D. : Criminologue et juriste expérimentée, première directrice du Centre pour la prévention de la violence fondée sur le sexe et de la violence familiale de l’Université Monash. Mme McCulloch est la directrice fondatrice du Centre de prévention de la violence familiale et de la violence fondée sur le sexe de l’Université Monash. Sa recherche est centrée sur la violence familiale, le maintien de l’ordre et les liens entre la violence familiale et les événements causant des pertes massives. Elle a contribué sous contrat à de nombreux projets destinés à évaluer l’efficacité de l’application des recommandations de la Commission royale sur la violence familiale de l’État de Victoria, en Australie (2016).

    • Barbara Perry, Ph. D. : Professeure, Faculté des sciences sociales et humaines, Institut universitaire de technologie de l’Ontario, et directrice, Centre sur la haine, les préjugés et l’extrémisme. Mme Perry est titulaire de la Chaire UNESCO en études sur la haine. Il s’agit d’un domaine sur lequel elle a énormément écrit. Mme Perry est généralement reconnue comme la meilleure experte canadienne sur les crimes haineux et l’extrémisme de droite. Elle est régulièrement consultée par des décideurs, des praticiens et des médias locaux, nationaux et étrangers en sa qualité de spécialiste de ces deux thèmes.

    Watch the Webcast

    18 juill. 2022 09 h 30 16 h 30 - Violence : comprendre les attentats faisant un grand nombre de victimes et le rôle de la violence fondée sur le sexe et de la violence entre partenaires intimes

  • Violence entre partenaires intimes, violence fondée sur le sexe et violence familiale : compréhension et interventions de la police et des institutions
    20 juillet 2022

    Table ronde 1 : Violence conjugale, violence fondée sur le sexe et violence familiale : Compréhension des interventions des services de police et des autres organisations en matière de violence conjugale et de la violence familiale

    La table ronde aborde les thèmes centraux qui suivent :

    • Les obstacles à une intervention efficace des services de police et des autres organisations en matière de violence conjugale et de violence familiale
    • Les aspects cultures de ces obstacles et la façon dont un peut s’y attaquer
    • Les pratiques prometteuses et exemplaires dans les interventions des services de police et des organisations (au pays et à l’étranger)
    Participants :
    • Carmen Gill, Ph. D. : Professeure au département de sociologie de l’Université du Nouveau‑Brunswick. Elle travaille en partenariat avec les services de police du pays. Ses recherches sont axées sur l’intervention de la police dans les cas de violence conjugale, d’homicide familiale et de traitement des agresseurs et des victimes dans le système de justice pénale. Elle dirige actuellement un proche de recherche national intitulé Coercive control, risk assessment and evidence of intimate partner violence: Police response.
    • Lori Chambers, Ph. D. : Professeure au département des études sur les femmes et l’égalité des sexes au campus de Thunder Bay de l’Université Lakehead. Elle donne des cours sur la théorie féministe, la violence fondée sur le sexe, l’histoire des relations entre les femmes et la loi, et de la justice en matière de reproduction. Elle a écrit quatre monographies et plus de 75 articles et chapitres d’ouvrage et est une experte de la violence conjugale et du contrôle coercitif.
    • Patrina Duhaney, Ph. D. : Professeure adjointe à la faculté de travail social de l’Université de Calgary. Ses recherches sont axées sur l’expérience des femmes noires en matière de violence conjugale et de relation avec la police. Elle possède plus de 14 ans d’expérience du travail avec les populations marginalisées, y compris les femmes et les enfants exposés à la violence conjugale, les jeunes en ayant des démêlés avec la justice, les enfants, les jeunes et les adultes ayant plusieurs handicaps, et les jeunes parents.
    • Nancy Ross, Ph. D. : Professeure adjointe à l’école de travail social de l’Université Dalhousie. Elle est titulaire de diplômes en travail social de l’Université Dalhousie et d’un Ph. D. en études de la paix et développement international de l’Université de Bradford (Royaume-Uni). Son expérience de thérapeute clinique en santé mentale et dépendances a une influence sur ses intérêts de recherche. Ses travaux visent à attirer l’attention sur la prévalence et les répercussions des expériences négatives pendant l’enfance et de la violence fondée sur le sexe, ainsi qu’à élaborer des mesures d’intervention et de prévention plus efficaces. Son travail est orienté par une vision féministe de consolidation et la paix et des actions tenant compte de la violence et des traumatismes.

    Table ronde 2 : Compréhension et interventions de la police et des organisations en matière de violence sexuelle et d’autres formes de violence fondée sur le sexe

    La table aborde les thèmes centraux qui suivent :

    • Les obstacles à une intervention efficace des services de police et des autres organisations en matière de violence sexuelle et d’autres formes de violence fondée sur le sexe
    • Les aspects culturels de ces obstacles et la façon dont on peut s’y attaquer
    • Les pratiques prometteuses et exemplaires dans les interventions des services de police et des organisations (au pays et à l’étranger)
    Participants :
    • Mme Emilie Coyle : Directrice générale de l’Association canadienne des sociétés Elizabeth Fry. Avocate possédant une expérience de la société civile, elle a travaillé partout au Canada avant de s’établir à Ottawa avec ses deux enfants, Maia et Niko, et son conjoint Adam. Elle se passionne pour le pouvoir de la collectivité et travailler activement à trouver des façons de renforcer le sentiment de communauté.
    • Mme Isabel Grant : Professeure de droit à la faculté de droit Allard de l’Université de la Colombie‑Britannique. Elle se spécialise dans la violence faite aux femmes et aux filles particulièrement en situation de handicap. Elle donne un cours sur les homicides, l’établissement de la peine et le droit relatif à la santé mentale. Elle est membre de la Société royale du Canada.
    • Mme Lana MacLean : Travailleuse sociale clinique. Elle possède plus de 25 ans d’expérience du travail avec des membres des communautés africaines, noires et caribéennes en Nouvelle‑Écosse et en Ontario. Elle est titulaire d’un baccalauréat ès arts en études communautaires et une maîtrise en travail social. Mme MacLean a travaillé avec des femmes et des jeunes de la communauté noire qui ont subi les effets néfastes de la violence conjugale et de la violence sexuelle. Ses travaux s’appuient sur une perspective qui tient compte de la race et des traumatismes dans le cadre de ses études cliniques et de ses traitements. Elle est cocréatrice de l’Évaluation de l’incidence de l’origine technique et culturelle. Elle travaille à intégrer l’Évaluation dans les instances en matière familiale.
    • Mme Sunny Marriner : Chef projet du projet d’amélioration de la responsabilité institutionnelle, qui vise à examiner les interventions des services de police et du système de justice pénale dans les cas de violence sexuelle. Elle est cocréatrice du modèle de révision des cas de violence faite aux femmes par les intervenants (RCVI) qui permet un examen indépendant des enquêtes policières et des décisions d’inculpation. Ce modèle est utilisé dans 28 collectivités du pays, réparties dans cinq provinces. Mme Marriner a offert des services de première ligne et de counseling aux survivantes de la violence sexuelle pendant plus de 25 ans, par le réseau indépendant des centres d’aide aux victimes d’agression sexuelle communautaires, y compris avec le Sexual Assault Support Centre of Ottawa; elle a aussi agi comme directrice générale du Ottawa Rape Crisis Centre. À l’échelle provinciale et nationale, elle occupe divers rôles de consultation sur pratiques exemplaires en matière d’interventions du système juridique et de la police dans les cas de violence sexuelle, particulièrement en ce qui a trait aux femmes et aux filles marginalisées et criminalisées.
    • Mme Deepa Mattoo : Directrice générale de la Barbra Schlifer Commemorative Clinic et professeure auxiliaire à la faculté de droit Osgoode Hall. Les travaux de Mme Mattoo ont pour but de mettre fin à la violence fondée sur le sexe, y compris les mariages forcés. Elle a témoigné devant des comités parlementaires, des commissions et des tribunaux, ainsi que lors de réunions du volet civil des Nations Unies, pour parler des problèmes de droits de la personne, en plus d’avoir offert de la formation aux personnes travaillant avec les survivantes de mariages forcés, les femmes racialisées sans statut et des clients du droit de l’immigration dans le contexte de la violence fondée sur le sexe.
    • Pamela Palmater, J.S.D. : Avocate mi’kmaw et membre de la Première Nation d’Eel River Bar. Elle est titulaire d’un doctorat en droit de l’Université Dalhousie; elle est avocate membre en règle du Barreau depuis 23 ans et a travaillé comme conseillère juridique principale à Justice Canada, dans la région atlantique. Elle occupe actuellement le poste de professeure et de présidence de la gouvernance autochtone à l’Université métropolitaine de Toronto. Ses recherches approfondies sur la Gendarmerie royale du Canada ont constitué la base de ses observations devant l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées et la Rapporteuse spéciale des Nations Unies sur la violence contre les femmes. C’est également sur ces recherches que s’appuient ses contributions comme coauteure du récent rapport intitulé Culture toxique de la GRC : Misogynie, racisme et violence contre les femmes dans la police nationale du Canada.

    Watch the Webcast

    20 juill. 2022 09 h 30 16 h 30 - Violence : comprendre les attentats faisant un grand nombre de victimes et le rôle de la violence fondée sur le sexe et de la violence entre partenaires intimes

  • Violence entre partenaires intimes, violence fondée sur le sexe et violence familiale : interventions personnelles et communautaires
    21 juillet 2022

    La table aborde les thèmes centraux qui suivent :

    • Que savons-nous des conditions sociales et matérielles qui favorisent et cultivent la violence fondée sur le sexe? Comment peut-on combattre ou transformer ces conditions?
    • Quels sont les obstacles à des interventions et à un soutien communautaires, particulièrement en milieu rural? Comment peut-on s’attaquer à ces obstacles?
    • Quels sont les services d’aide offerts aux femmes qui vivent ces formes de violence?
    • Quelles sont les mesures qui fonctionnent? Quelles sont les pratiques prometteuses et exemplaires en ce qui concerne les interventions à l’échelle personnelle et communautaire (au Canada et à l’étranger)?

    Participants :

    • Mme Pamela Cross : Avocate féministe et directrice juridique au Luke’s Place Support and Resource Centre dans la région de Durham (Ontario). Ses travaux sont axés sur la violence fondée sur le sexe, en particulier la violence conjugale, et ses recoupements avec les systèmes juridiques. Elle aborde ce sujet dans ses écrits et ses projets et elle a également comparu à titre de témoin expert lors d’une enquête sur un triple féminicide en Ontario.
    • Deborah Doherty, Ph. D. : Directrice générale (à la retraite), Service public d’éducation et d’information juridiques du Nouveau‑Brunswick. Au fil de sa carrière de 30 ans, elle a mené de nombreuses recherches sur la violence familiale, dans lesquelles elle a examiné l’ensemble des facteurs de risque associés à la violence entre partenaires intimes et les féminicides perpétrés par un membre de la famille. Elle a agi comme chercheuse coresponsable d’une étude pionnière sur la violence familiale dans les collectivités agricoles et rurales.
    • Mme Emma Halpern : Avocate, activiste et directrice générale de la Société Elizabeth Fry de la Nouvelle‑Écosse continentale. À ce titre, elle travaille à la lutte contre les problèmes systémiques qui criminalisent les femmes et les personnes de diverses identités de genre. La Société possède des bureaux en milieu urbain et rural et mène une surveillance régulière des conditions de confinement pour les personnes incarcérées dans la prison pour femme de Truro (Nouvelle‑Écosse). Elle œuvrait auparavant au sein de la Société du Barreau de la Nouvelle‑Écosse et a mené plusieurs initiatives de justice restauratrices partout dans la province.
    • Professeure Janet Mosher : Professeure associée à l’École de droit Osgoode Hall (Université York) et codirectrice du programme clinique Feminist Advocacy : Ending Violence Against Women. Pendant plus de deux décennies, ses recherches ont porté sur la violence entre partenaires intimes et les interventions dans divers domaines juridiques, notamment le droit criminel, le droit familial, le droit sur l’immigration, le droit des réfugiés et le bien-être des enfants. Ses recherches actuelles ont pour thème les obstacles des survivantes en matière d’accès à la justice, particulièrement lorsqu’elles doivent naviguer à l’intérieur de multiples systèmes judiciaires.
    • Mme Lorraine Whitman : « Grand Mother White Sea turtle » et ancienne présidente de l’Association des femmes autochtones du Canada. Petite-fille du regretté chef Louis Peters et fille du regretté chef Joseph Peters et de l’Aînée Doris (née Brooks). Elle est née et a grandi à Middleton (Nouvelle‑Écosse) et a obtenu des diplômes du Collège communautaire Grant MacEwan et de l’Université de l’Alberta comme spécialiste en réadaptation. Mme Whitman a travaillé dans sa communauté des Premières Nations de Glooscap pendant 30 ans, dont 17 comme conseillère élue, ainsi que comme agente de développement social et conseillère à l’éducation. Elle a poursuivi ses études au Collège Yellowquill en tant qu’intervenante de l’Initiative du diabète chez les Autochtones. En 2017, elle a été élue présidente de l’Association des femmes autochtones de Nouvelle‑Écosse et, en 2019, comme présidente de l’Association des femmes autochtones du Canada. Au fil de sa carrière, elle a défendu les droits des peuples autochtones, des femmes et des filles, et des communautés des personnes de genre mixte. Ces cinq dernières années, elle a concentré ses efforts à la question des femmes et des filles autochtones disparues et assassinées.
    • Rachel Zellars, Ph. D. : Avocate, agrégée supérieure de recherche et professeure adjointe à l’Université Saint Mary’s. Ses travaux de recherche portent sur l’histoire de la violence fondée sur le sexe dans la vie des femmes noires en Amérique du Nord et sur les approches de justice transformatrice concernant la violence fondée sur le sexe et la violence en général. Elle agit également comme présidente conseillère pour le projet Promouvoir l’équité des sexes pour les femmes et les filles noires au Canada, projet financé par Femmes et Égalité des genres Canada axé sur la justice transformatrice et la loi. Au cours de la dernière année, elle a agi comme chercheuse invitée à l’École de la fonction publique du Canada.

    Watch the Webcast

    21 juill. 2022 09 h 30 16 h 30 - Violence : comprendre les attentats faisant un grand nombre de victimes et le rôle de la violence fondée sur le sexe et de la violence entre partenaires intimes

  • Services contemporains de police communautaire, sûreté des collectivités et mieux-être
    7/8 septembre 2022

    Table ronde 1 : Services contemporains de police communautaire, sûreté des collectivités et mieux-être

    Les thèmes centraux suivants sont abordés :

    1. Pratiques exemplaires de la police communautaire
    2. Éléments à prendre en considération pour fournir des services de police communautaire et assurer la sécurité des collectivités d’une façon inclusive et tenant compte de la diversité et des besoins variés
    3. Formules de sécurité des collectivités ancrées dans la communication publique et la mobilisation communautaire

    Participants :

    • Cal Corley : M. Corley est PDG de la Community Safety Knowledge Alliance (CKSA) et ancien sous-commissaire de la GRC. De 2008 à 2014, il a dirigé le Collège canadien de police en plus d’être envoyé principal de la GRC pour le Mexique et les Amériques. Au fil de sa carrière, il a acquis une vaste expérience des opérations et de la haute direction. Il a servi dans des secteurs variés tels que la police de détachement, la sécurité nationale, le renseignement criminel, la lutte antidrogue et les ressources humaines. Il a aussi mené des initiatives de réforme stratégiques.
    • Sulaimon Giwa, Ph. D. : M. Giwa est titulaire de la chaire de criminologie et de justice pénale de l’Université St. Thomas, à Fredericton. Il est aussi professeur agrégé et doyen associé en travail social à l’Université Memorial. Il possède une expérience diversifiée du système de justice pénale, ayant été agent de libération conditionnelle dans la collectivité dans un pavillon de ressourcement pour les Autochtones et gestionnaire de cas clinique pour une initiative de sortie des gangs. Ses recherches sur les pratiques de profilage racial des services de police lui ont valu d’être invité à agir comme conseiller et stagiaire à Services correctionnels Canada et au sein de plusieurs services de police. Il a par ailleurs été chargé par l’Independent Civilian Review of Missing Persons Investigations, en 2020, d’examiner les préjugés systémiques dans les enquêtes policières concernant des personnes 2ELGBTQIA+ racisées, après les meurtres en série d’hommes gay de couleur perpétrés à Toronto entre 2010 et 2017.
    • Chief Mark Kane: Chief Kane was originally from the United Kingdom where he was a serving police officer. He then came to Canada after being recruited by Calgary Police Service. He then went to Manitoba as police Chief before arriving in Nova Scotia late in 2020. Chief Kane also helped set up a very successful multi-agency task force and was asked to be a guest keynote speaker to the National Health Conference on Collaborative partnerships in 2011. He was also able to participate in the national gang conference in Chicago and had an informative visit with the Los Angeles Police Service to see how their community Cadet program has helped reach communities in the greater Los Angeles area. Chief Kane has also worked on unique community-based programs and is also part of the Restorative Justice Conference taking part later this year.
    • Jamie Livingston, Ph. D. : M. Livingston est professeur agrégé au Département de criminologie de l’Université Saint Mary’s. Dans ses recherches, il se penche sur des questions au croisement de la santé mentale, de l’abus d’alcool et de drogues, et des systèmes de justice pénale. M. Livingston étudie actuellement les approches communautaires permettant d’intervenir sans recourir à la police quand des personnes vivent une situation de crise liée à la santé mentale.
    • Denise Martin : Mme Martin est professeure de criminologie à l’Université Abertay, en Écosse, et codirectrice du Scottish Institute of Police Research. Elle mène depuis 15 ans des recherches sur des sujets divers touchant la police, comme les partenariats pour la prévention, la collaboration dans les services d’urgence, l’apprentissage et le perfectionnement. Mme Martin a travaillé avec de nombreux organismes, dont la police et le service carcéral de l’Écosse.
    • Chris Murphy, Ph. D. : Chris Murphy est actif depuis plus de 40 ans comme chercheur, enseignant et expert-conseil dans le domaine des politiques et des réformes policières au Canada. Sa thèse de doctorat portait sur le maintien de l’ordre assuré par la GRC et les services de police municipaux dans les petites localités de la Nouvelle-Écosse. Il a été chargé de recherche principal en matière de politiques pour l’initiative du gouvernement fédéral sur la police communautaire. M. Murphy a récemment pris sa retraite après 30 ans comme professeur de sociologie à l’Université Dalhousie et à l’Université de King’s College.
    • Hugh C. Russell, Ph. D. : M. Russell est un psychosociologue doté d’une vaste expérience. En effet, depuis plus de 50 ans, il aide des collectivités à jouer un rôle accru dans leur développement et leur bien-être. Auteur de l’ouvrage Transforming Community Policing: Mobilization, Engagement and Collaboration (Emond Publishing, 2017), M. Russell a consacré les 30 dernières années à travailler avec des services de police et d’autres services de sécurité pour élaborer des stratégies destinées à sécuriser les collectivités. Il est l’architecte d’un modèle de police communautaire et d’un modèle de planification de la sécurité et du bien-être communautaires qui sont adaptés partout au Canada.
    • Amy Siciliano, Ph. D. : Conseillère en sécurité publique pour la Municipalité régionale d’Halifax, Amy dirige la communauté dans son cheminement vers des approches globales et collaboratives à l’égard de la sécurité et du bien-être de la collectivité. Elle a à cœur de proposer des solutions issues de la collectivité aux problèmes locaux et de promouvoir des moyens créatifs de tirer parti des forces inhérentes des communautés. Titulaire d’un doctorat en géographie urbaine, elle est habile à combiner le savoir expérientiel et la recherche scientifique pour donner une solide base factuelle à la prise de décisions.

    Participant Representatives - Afternoon Session

    During this portion of the roundtable, Participant representatives will be invited to join the discussion with roundtable members. Conversation will continue within the roundtable format.

    • Ms. Hayley Crichton, Executive Director, Public Safety and Security Division - Nominated by: Department of Justice Nova Scotia
    • Ms. Dawn Ferris, Executive Director, Autumn House
    • Kristina Fifield, Trauma Therapist, Avalon Centre
    • Dr. El Jones, Assistant Professor, Mount Saint Vincent University - Nominated by: BC Civil Liberties Association & East Coast Prison Justice Society
    • Ms. Mukisa Kakembo, Elizabeth Fry Society of Mainland Nova Scotia - Nominated by: Elizabeth Fry Society of Mainland Nova Scotia
    • Insp. Kurtis Kamotzki, District Policing Officer in H Divison - Nominated by: Department of Justice Canada
    • Mr. Hubert Martin, Nova Scotia H-Division South West District - Nominated by: National Police Federation
    • Mr. Steve Mills, Retired RCMP Officer - Nominated by: RCMP Veterans

    Table ronde 2 : La structure des services de police en Nouvelle-Écosse

    Les thèmes centraux suivants sont abordés :

    1. Structure actuelle et historique des services de police de la Nouvelle-Écosse
    2. Évaluation de la structure actuelle des services de police de la Nouvelle-Écosse
    3. Approches potentielles pour réformer ou restructurer les services de police de la Nouvelle-Écosse

    Participants :

    • Chief James Butler: Mr. Butler is currently the Chief of Police for the Kentville Police Service and has been in this role just under 1 year. He was briefly a Constable In Kentville before assuming this role (about 9 months) He has come full circle as he was a Constable In Kentville for a term in 1992. Chief James Butler had retired from the Halifax Regional Police at the end of 2020, in the position of Deputy Chief- Support. He was in HRP for 28 years He was very fortunate to assume a variety of roles and was exposed to just about every aspect of policing. The vast majority of his early career was spent between Patrol and in the Criminal Investigation Division. He was the Professional Standards officer for over 1 year. As a senior officer he was the first Information Management Officer, a Patrol Support Officer and then a short period as the Superintendent of CID before promotion to Deputy Chief.
    • Mr. Harry Critchley: Mr. Critchley recently graduated from the Schulich School of Law and he is now an Articled Clerk in the Dartmouth Criminal Office at Nova Scotia Legal Aid. Prior to earning his JD, he spent several years as an educator and researcher for several organizations, including the Access to Justice and Law Reform Institute of Nova Scotia. Mr. Critchley serves on the Board of Police Commissioners for HRM. Mr. Critchley also serves as co-chair of the East Coast Prison Justice Society and Vice Chair of the Board of Directors for the Elizabeth Fry Society of Mainland Nova Scotia.
    • Hayley Crichton : Mme Crichton est originaire de Toronto, en Ontario. Elle détient un baccalauréat ès arts spécialisé de l’Université York. Après son baccalauréat, elle a déménagé à Terre-Neuve-et-Labrador pour faire des études de maîtrise et de doctorat en sociologie avec une spécialisation en justice pénale. Mme Crichton a rejoint le ministère de la Justice de la Nouvelle-Écosse il y a environ deux ans, après avoir acquis de l’expérience comme auteure d’articles savants, chargée de cours au niveau universitaire, experte-conseil en politiques et fonctionnaire. Elle est actuellement directrice générale de la Division de la sécurité publique. Elle a accédé à ce poste par intérim en mai 2021, puis y a été affectée en permanence au mois de novembre.
    • Heidi Marshall : Mme Marshall appartient à la Première Nation de Membertou. Elle a participé à la mise en œuvre des recommandations du rapport Marshall en Nouvelle-Écosse. Elle est cofondatrice du Jane Paul Indigenous Resource Centre de Sydney, en Nouvelle-Écosse, l’unique centre à l’est de Montréal qui s’adresse spécialement aux femmes autochtones vivant dans des situations à haut risque à l’extérieur d’une réserve. Elle préside en outre la Mi’kmaq Circle of Hope Society, une société sans but lucratif qui soutient les grands-mères autochtones et contribue à la transmission de leur savoir, de leurs pratiques et de leurs traditions. Mme Marshall possède un baccalauréat ès arts avec majeure en sciences politiques de l’Université Cape Breton, un baccalauréat en droit de l’Université Dalhousie et une maîtrise en éducation de l’Université Mount Saint Vincent.
    • L. Jane McMillan, Ph. D. : Mme McMillan dirige le Département d’anthropologie de l’Université St. Francis Xavier et y joue le rôle de conseillère spéciale en matière de recherche et de partenariats pour l’apprentissage concernant les Autochtones. Elle est aussi l’auteure d’un ouvrage primé qui s’intitule Truth and Conviction: Donald Marshall Jr. and the Mi’kmaw Quest for Justice. Mme McMillan réalise des travaux de recherche mettant à contribution les communautés des Premières Nations sur des sujets tels que le maintien de l’ordre, la justice autochtone, l’application des droits issus de traités et la gouvernance des ressources.
    • William Moore (O.O.M.) : M. Moore est actuellement chef du projet de sécurité publique de la Municipalité régionale d’Halifax. Auparavant, il a été directeur général de l’Association canadienne des chefs de police et chef de police adjoint de Halifax. Au cours de sa carrière de policier, il s’est surtout intéressé aux questions touchant les communications d’urgence et les technologies. Il a présidé de 2010 à 2014 le Groupe d’intérêt canadien en technologie de l’interopérabilité, un organisme sans but lucratif qui s’affaire à accroître l’interopérabilité des partenaires en intervention d’urgence au Canada et à l’étranger. Il a aussi géré la conception et la mise sur pied des services d’urgence intégrés – système de prise d’appel de la ligne 911 et système de répartition des appels de la police et des pompiers d’Halifax – en plus de voir à la transition vers ces services. M. Moore détient une maîtrise en criminologie de l’Université Cambridge et un baccalauréat en psychologie de l’Université Dalhousie.
    • Scot Wortley, Ph. D. : M. Wortley est professeur au Centre de criminologie et d’études sociojuridiques de l’Université de Toronto. Il a étudié les pratiques d’arrêt et fouille par palpation et l’usage de la force par la police, de même que les attitudes du public à l’égard de la police. M. Wortley a publié bon nombre d’études et de rapports sur ces sujets, dont un rapport établi en 2019 pour la Commission des droits de la personne de la Nouvelle-Écosse.

    Représentants des participants – séance de l’après-midi

    Pendant cette portion de la table ronde, les représentants des participants seront invités à se joindre à la discussion avec les membres de la table ronde. La conversation se poursuit sous la forme d’une table ronde.

    • Mme Emma Arnold, Elizabeth Fry Society of Mainland Nova Scotia – Nommée par l’Elizabeth Fry Society of Mainland Nova Scotia
    • Surint. pr. Darren Campbell, ancien agent des services de soutien de la Division H – Nommé par la GRC
    • Mme Danielle Desjardins, Planification, Division H – Nommée par la GRC
    • Mme Dawn Ferris, directrice générale, Autumn House
    • Mme Kristina Fifield, thérapeute spécialisée dans les traumatismes, Avalon Centre
    • M. Brian Carter, agent de la GRC retraité – Nommé par les anciens de la GRC
    • Chef Mark Kane, Service de police d’Annapolis Royal – Nommé par l’Association des chefs de police de la Nouvelle-Écosse
    • Chef Daniel J. Kinsella, Police régionale de Halifax – Nommé par la Police régionale de Halifax
    • M. Benjamin Perryman – Nommé par l’Association des libertés civiles de la Colombie-Britannique et l’East Coast Prison Justice Society
    • Surint. Dustine Rodier, Administration et personnel, Division H – Nommée par la GRC
    • M. Rob Stone, directeur général intérimaire, Section des accords sur les stratégies et les services de police – Nommé par la GRC
    • M. Marc Taschereau, gestionnaire, Services de police contractuels – Nommé par Sécurité publique Canada
    • Mme Julie Thompson, directrice générale, Direction générale des politiques en matière de police – Nommée par Sécurité publique Canad

    Watch the Webcast

    7 sept. 2022 09 h 30 16 h 30 - Assemblées publiques
    8 sept. 2022 09 h 30 16 h 30 - Assemblées publiques

  • Surveillance, supervision et responsabilité de la police
    14 septembre 2022

    Cette table ronde portera sur les thèmes centraux suivants :

    • Les deux éléments de surveillance des services de police, soit la gouvernance et la responsabilité.
    • Les relations entre la surveillance, la supervision, la discrétion et l’indépendance de la prise de décisions opérationnelles.
    • Parmi les modèles efficaces de surveillance, mentionnons le règlement de la discrétion et l’assurance d’une surveillance efficace tout en préservant l’indépendance opérationnelle.

    Termes clés

    • Gouvernance des services de police Le cadre juridique et structurel dans lequel la police fournit des services, qui garantit que la police remplit sa fonction en vertu de la loi tout en respectant les normes communautaires. Divers modèles de gouvernance existent dans les services de police canadiens, entre autres les comités de civils (p. ex. le Service de police de Toronto) et la gouvernance nationale qui relève directement du ministre de la Sécurité publique (GRC). Dans de nombreuses provinces canadiennes, y compris la Nouvelle-Écosse, plus d’un système de gouvernance est en vigueur.
    • Responsabilité dans les services de police Les processus par lesquels la conduite individuelle et institutionnelle de la police est examinée et évaluée. Sont inclus les mécanismes de plaintes du public à l’égard de la police. Ces questions ont été examinées dans de nombreux rapports antérieurs et consignées dans la Recension des recommandations antérieures.

    Les membres sont les suivants :

    • Mme Holly Campeau : Professeure adjointe de sociologie et de criminologie à l’Université de l’Alberta, elle se spécialise dans les interrelations entre la criminologie, la sociologie culturelle et la sociologie du droit. Elle est aussi chercheuse principale au laboratoire de justice sociale de l’École Munk des affaires internationales et des politiques publiques de l’Université de Toronto, où elle se concentre sur la réforme de la justice. Mme Campeau a reçu son doctorat en sociologie en 2016 de l’Université de Toronto, où elle partage son temps entre le Département de sociologie et le Centre de criminologie et d’études sociojuridiques. Ses recherches se composent de travail sur le terrain et de méthodes qualitatives pour examiner les structures et les processus culturels qui sous-tendent le droit, le maintien de l’ordre et la justice pénale.
    • M. Benjamin Goold : Il est professeur à la Faculté de droit Allard et titulaire de diplômes en droit et en économie de l’Université de Tasmanie ainsi qu’un baccalauréat en droit civil (BCL) et un doctorat de l’Université d’Oxford. Ses principaux intérêts de recherche comprennent les droits à la protection des renseignements personnels, l’utilisation de technologies de surveillance par les communautés de la police et du renseignement et la rhétorique et le langage des droits de la personne. Le professeur Goold a été conseiller juridique spécialisé dans le cadre d’une importante enquête de la Chambre des Lords sur la surveillance et la collecte de données en Grande-Bretagne et il est actuellement membre du conseil consultatif externe du commissaire à l’information et à la protection de la protection de la vie privée de la Colombie-Britannique.
    • Mme Jihyun Kwon : Elle est aspirante au doctorat en criminologie et en études sociojuridiques de l’Université de Toronto. Sa recherche doctorale porte sur la responsabilisation, la surveillance et la gouvernance administrative de la conduite policière en Ontario. Elle a été conseillère auprès de l’experte indépendante du ministère du Solliciteur général de l’Ontario, où elle a contribué à l’application des modalités de l’ordonnance de consentement en matière de droits de la personne dans les centres de détention et les établissements correctionnels.
    • Mme Michelaine Lahaie : Elle a été nommée présidente de la Commission civile d’examen et de traitement des plaintes relatives à la GRC le 2 janvier 2019. Mme Lahaie a servi dans les Forces armées canadiennes pendant 30 ans; elle était commandante lorsqu’elle a pris sa retraite. Pendant ses années de services, elle a été affectée à Saint-Jean-sur-Richelieu, à Esquimalt, à Halifax, à Kingston et dans la région de la capitale nationale. Elle a participé à de nombreux exercices de l’OTAN et déploiements avec la Marine royale canadienne, y compris l’opération SHARP GUARD, un blocus naval à l’appui des efforts de maintien de la paix menés par les Nations Unies en Yougoslavie, et l’opération APOLLO, la contribution militaire canadienne à la campagne internationale contre le terrorisme dirigée par les États-Unis.
    • Mme Bethan Loftus : Elle est chargée d’enseignement en criminologie et en justice pénale à l’Université Bangor. Ses recherches portent sur les divers aspects du maintien de l’ordre et de la sécurité, tout particulièrement la culture policière.
    • M. Kent Roach : Il est professeur de droit à la Faculté de droit de l’Université de Toronto. Il est diplômé de l’Université de Toronto et de l’Université Yale et a été auxiliaire juridique de la juge Bertha Wilson de la Cour suprême du Canada. Le professeur Roach est rédacteur en chef du Criminal Law Quarterly depuis 1998. En 2002, il est élu membre de la Société royale du Canada. En 2013, il est l’un des quatre universitaires à recevoir une bourse de la Fondation Pierre-Elliot-Trudeau en reconnaissance de ses réalisations en recherche et de sa contribution sociale. En 2015, il a été nommé membre de l’Ordre du Canada. En 2016, il est reconnu par le magazine Canadian Lawyer comme l’un des 25 avocats (avec Craig Forcese) les plus influents du Canada (catégorie « agent de changement »). Il reçoit le prix Molson en sciences sociales et humaines en 2017.
    • Mme Kanika Samuels-Wortley : Elle est professeure adjointe à l’Université métropolitaine de Toronto et titulaire d’une bourse de recherche à l’école de la réglementation et de la gouvernance mondiale de l’Université nationale de l’Australie. Dans ses recherches, elle examine les liens entre la race, le racisme et le système de justice pénale et cherche à mieux comprendre de quelle manière les préjugés raciaux et la discrimination touchent l’expérience des Noirs et des Autochtones et leurs perceptions de l’application de la loi au Canada. Les recherches de Mme Samuels-Wortley ont été publiées dans diverses revues nationales et internationales à comité de lecture. Elle a présenté sa recherche sur le racisme systémique dans les services de police dans le cadre d’enquêtes provinciales et fédérales, y compris devant le Comité permanent de la sécurité publique et nationale de la Chambre des communes.

    Représentants des participants – séance de l’après-midi

    Pendant cette portion de la table ronde, les représentants des participants seront invités à se joindre à la discussion avec les membres de la table ronde. La conversation se poursuit sous la forme d’une table ronde.

    • Mme Emma Arnold, Elizabeth Fry Society of Mainland Nova Scotia – Nommée par l’Elizabeth Fry Society of Mainland Nova Scotia
    • Commissaire adjoint Alfredo Bangloy, directeur, Section nationale de la gestion de la déontologie – Nommé par la GRC
    • S.é.-m. Wes Blair, SGMUOR, Division H, GRC – Nommé par la GRC
    • M. Luc Côté, chef d’équipe, Équipe d’intervention en cas d’incident grave – Nommé par l’Équipe d’intervention en cas d’incident grave
    • Mme Hayley Crichton, directrice générale, Division de la sécurité publique et de la sécurité – Nommée par le ministère de la Justice du Canada
    • Mme Kristina Fifield, thérapeute spécialisée dans les traumatismes, Avalon Centre – Nommée par la « Coalition sur le genre » (Avalon Sexual Assault Centre [centre d’aide aux victimes d’agression sexuelle Avalon], le Fonds d’action et d’éducation juridique pour les femmes et Wellness Within)
    • Mme Joanne Gibb, directrice principale de la Direction des opérations et des politiques stratégiques, Commission civile d’examen et de traitement des plaintes relatives à la GRC – Nommée par la Commission civile d’examen et de traitement des plaintes relatives à la GRC
    • Mme Meghan McDermott, directrice des politiques – Nommée par l’Association des libertés civiles de la Colombie-Britannique et l’East Coast Prison Justice Society
    • Surint. Corry Pyne, agent de la responsabilité professionnelle – Nommé par la GRC
    • Mme Melinda Sellers, conseillère principale, Élaboration de politiques – Nommée par Sécurité publique Canada
    • Mme Emily Stewart, directrice générale, Third Place – Nommée par THANS/WSC/Be The Peace
    • Commissaire Lindell Smith, présidente, Bureau des commissaires de police – Nommée par la Municipalité régionale de Halifax
    • Mme Julie Thompson, directrice générale, Direction générale des politiques en matière de police – Nommée par Sécurité publique Canada

    Watch the Webcast

    14 sept. 2022 09 h 30 16 h 30 - Assemblées publiques

Content warning: The following video contains scenes including discharging of firearms causing death. If you need to leave at any point, there is a “quick exit” button at the top of the website. This website also includes available resources, should you be in need of support.

Certains des renseignements figurant dans le présent site Web pourraient bouleverser ou choquer certaines personnes. Il présente de l’information sur des événements qui comprennent des actes violents, y compris ceux perpétrés avec une arme à feu, comme de la violence fondée sur le sexe ou de la violence conjugale. Si vous devez quitter le site Web, un bouton de « Quitter le site Web » se trouve dans le haut de l’écran. Si vous avez besoin d’aide, vous trouverez une liste de ressources sur le site.

Le site Web utilise des témoins : Nous utilisons des témoins pour nous aider à améliorer votre expérience. En continuant sur ce site Web, vous acceptez cette utilisation de témoins. Notre Politique de confidentialité contient de plus amples renseignements, y compris sur les témoins.